A compter du 1er janvier 2015
Dès le 2 janvier 2015 il sera possible d’accéder à son compte personnel de formation (CPF) attaché à la personne tout au long de la vie active dès 16 ans jusqu'à la retraite. ► moncompteformation.gouv.fr
L'AFDAS devrait vous communiquer les modalités d'ouverture de ce compte avec le reliquat d’heures acquises au titre du Droit individuel à la formation (DIF) via le NIR (numéro d’inscription au répertoire de l’INSEE, c’est-à-dire le numéro de Sécurité sociale).
Les employeurs doivent avoir remis aux salariés avant le 31 janvier 2015 l’attestation précisant leurs droits acquis au titre du droit individuel à la formation (DIF) pour alimenter votre compteur CPF.
Au cours de l’année 2015, c’est donc uniquement avec les heures de DIF constatées au 31 décembre 2014 que le CPF fonctionne, soit 120h maximum. A partir de courant 2016, les heures seront créditées mensuellement sur la base des Déclarations Sociales Nominatives.
A quel rythme se capitalisent les heures
- Le plafond du CPF est fixé à 150h.
- Une possibilité de financements complémentaires par les OPCA en heures de formation allant au-delà des seules « 150h plafonnées » du compte.
- Pour les temps partiel, financé à 13 euros de l'heure minimum sauf accord d'entreprise précisant un montant supérieur, abondements correctifs à 30 euros de l'heure.
Pour les salariés à temps plein
- 24 heures par an pendant 5 ans jusqu’à un 1 er plafond de 120 heures, puis 12 heures par an pendant 2 ans et ½ entre 120 et 150 heures.
Pour les salariés à temps partiel
- Elles s’acquièrent au prorata du temps de travail effectif.
Des formations
Qualifiantes ou certifiantes et transférables.
Conçu comme un outil-clé de la gestion individualisée des compétences, l’entretien professionnel offre des opportunités partagées permettant :
- à l’employeur, de faire le lien entre ses projets et les aspirations individuelles, de mieux prévoir les compétences dont il a besoin pour son activité et son développement.
- au salarié, d’exprimer ses souhaits de formation et de développement, d’envisager une évolution professionnelle.
- à l’encadrant, de connaître les aspirations professionnelles du salarié, d’identifier ses besoins et d’accompagner son projet professionnel…
- La formation peut être réalisée pendant le temps de travail, mais également en dehors.
- Lorsqu'elle est suivie en tout ou partie pendant le temps de travail, le salarié doit recueillir l'accord préalable de l'entreprise. La demande devra être formulée au minimum deux mois avant pour les stages de moins de six mois.
- Si la formation se déroule hors du temps de travail, ou si elle vise l'acquisition du socle de connaissances et de compétences, l'accord de l'employeur ne portera que sur le calendrier, et non sur le contenu de la formation.
- L'entreprise dispose, à compter de la réception de la demande du collaborateur, de 30 jours calendaires pour se prononcer. Un silence de sa part vaut acceptation de la demande.
Une démarche gagnant-gagnant
Simple à mettre en œuvre, à condition de suivre quelques règles et conseils pratiques.
On peut comprendre la réticence de l'employeur à financer une formation à un coup élevé, sur simple décision du salarié. En l'état, le salarié suivrait hors temps de travail une formation éligible aux listes qu'il choisirait puis... il enverrait la facture à son employeur qui serait dans l'obligation de la régler, sans condition ou garantie et sans aucune concertation. Une notion du dialogue social quelque peu restrictive mais qui surtout risque de créer un phénomène de rejet du CPF par les patrons.